Blog

autoconsommation solaire

Photovoltaïque : 3 pièges à éviter pour votre projet d’autoconsommation

Solution économie

Photovoltaïque : 3 pièges à éviter pour votre projet d’autoconsommation

L’autoconsommation solaire est un projet qui vous permet de gagner en autonomie au quotidien. Adaptée aussi bien aux particuliers qu’aux professionnels, l’autoconsommation vous permet de consommer l’énergie que vous produisez vous-même. Vous vous libérez ainsi des hausses des prix du marché mais également des ruptures éventuelles d’approvisionnement. De plus, passer au solaire vous aide à réduire vos factures d’énergie voire même de recevoir des revenus complémentaires. Mais avant de vous lancer dans l’installation de panneaux solaires, voici 3 pièges à éviter.

Oublier de prendre en compte la surface utile et l’orientation du toit

En règle générale, les panneaux solaires sont installés sur la toiture. Vous pouvez par exemple les poser sur le toit de votre bâtiment d’entreprise, de votre hangar agricole ou encore de votre usine. Cette surface sur le toit reste souvent inutilisée, vous pouvez donc la rentabiliser grâce à des panneaux photovoltaïques. Mais avant d’installer vos panneaux, il convient de bien étudier la surface utile de votre toit. Pour cela, vous devez prendre en compte plusieurs critères qui sont : 

  • L’orientation de la toiture : il s’agit d’un critère essentiel pour profiter d’un rendement optimal. Privilégiez une orientation Sud pour bénéficier d’un ensoleillement maximum. Les orientations Est et Ouest peuvent aussi convenir à votre projet. En revanche, évitez d’installer des panneaux plein Nord.
  • Le degré d’inclinaison de la toiture : pour que vos panneaux reçoivent un maximum de rayons du soleil pendant la journée et ce, quelle que soit la saison de l’année, vérifiez que votre toit est incliné entre 30 et 35°. Une inclinaison plus faible ou plus forte ne met pas en péril votre projet, mais le rendement risque d’être moins important.
  • La surface de la toiture : la quantité de panneaux à installer dépend de vos besoins. Vérifiez que la surface dont vous disposez sera suffisante pour la quantité de panneaux à installer.
  • L’état de la toiture : la robustesse de votre toiture sera aussi déterminante pour la mise en place de votre projet. Une étude préalable est nécessaire pour identifier d’éventuelles défaillances de la toiture.

Tous ces éléments doivent être pris en compte en amont de votre projet. Pour cela, nous vous invitons à faire appel à nos experts Irisolaris Transition Énergétique. Ils se déplacent chez vous, étudient la faisabilité de votre projet et vous proposent des solutions adaptées. Et si votre toit ne peut pas accueillir de panneaux solaires, d’autres options sont envisageables. Vous pouvez notamment vous orienter vers une installation photovoltaïque au sol ou bien vers des ombrières de parking.

Mal estimer vos besoins en énergie

Pour que votre projet soit rentable, vous devez prendre le temps d’estimer vos besoins en énergie. Il s’agit d’une étape fondamentale car si vous n’installez pas assez de panneaux solaires, vous ne pourrez pas être entièrement autonome. Vous serez alors dans l’obligation de consommer de l’énergie fournie par le réseau public. Un besoin mal estimé ne vous permet donc pas de réaliser de vraies économies sur vos factures d’électricité. A l’inverse, installer trop de panneaux serait contre-productif. Même si vous pouvez revendre le surplus d’énergie produite, le coût de votre investissement sera long à rentabiliser si la revente ne faisait pas partie de votre projet initial. Pour calculer le nombre de panneaux photovoltaïques dont vous avez besoin, vous devez diviser votre consommation annuelle par le facteur de conversion (0,85). Les panneaux solaires n’atteignent jamais un rendement à 100 %. Selon le moment de la journée ou de l’année ou bien l’orientation du toit, ils peuvent perdre en performance. Pour le calcul de vos besoins, il convient donc d’appliquer ce facteur de conversion qui correspond à une perte moyenne de 15 % de rendement. Si vous consommez 10 000 kWh d’électricité par an vous aurez donc besoin de : 10 000/0,85 = 11 765 watt-crête. Un panneau solaire a une puissance d’environ 260 watt-crête vous aurez donc besoin de 45 panneaux. N’hésitez pas à demander conseil à nos experts Irisolaris Transition Énergétique pour bien estimer vos besoins en énergie.

Oublier de vérifier les références de l’artisan

Une fois que vous avez vérifié tous les détails importants de votre projet, vous pouvez sélectionner votre artisan. Pour faire le bon choix et éviter les déconvenues, pensez à demander ses attestations d’assurance et à vérifier ses labels et certifications. Il est primordial que l’artisan choisi dispose d’une assurance décennale. Il s’agit d’une obligation légale depuis la loi Spinetta du 4 janvier 1978. Cette décennale vous couvre pendant 10 ans en cas de dommages résultant de la responsabilité de l’artisan. Vérifiez aussi que l’artisan est certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) et qu’il dispose de l’une des trois certifications suivantes : Qualifelec, Qualibat ou QualiPV. Ces labels sont gage de qualité et sont indispensables si vous souhaitez profiter des aides de l’État telles que la Prime à l’Autoconsommation. 

Chez Irisolaris Transition Énergétique, nous vous accompagnons de A à Z dans votre projet. Nous étudions la faisabilité de votre projet, vous proposons des solutions sur-mesure, installons vos panneaux solaires et effectuez le service après vente et la maintenance de votre installation. Contactez-nous pour en savoir plus.

Sources : 

 

https://www.comwatt.com/blog/photovoltaique-autoconsommation/choisir/installateur/5-pieges-projet-panneau-solaire/

https://izi-by-edf.fr/blog/panneaux-solaires-pieges/#Identifier_la_surface_utile_de_la_toiture

https://act-energy.org/photovoltaique-autoconsommation-les-pieges-a-eviter

https://www.panneausolaire-info.fr/calcul-panneaux-solaires